Poems de l'Instinct
Poems de l'Instinct
Une étude en métaphore
Les pleurs pour demander grâce reçoivent un cruel dédain
Car près du cœur l'amoureux s'égare
Ne sachant pas d'où il parcourt son pénible chemin
Ni pour quelle raison il essaie si douloureusement d'y arriver.
Il sent que la vague de l'amour se soulève dans son cœur,
Noyant aussitôt son esprit, engloutie dans l'enfer,
L'implorant de dire qui va commander le flot,
Et arrêter la blessure qui fait couler son sang.
Son soupir est déchiré d'une fierté froide et puérile,
Pour plisser la plaine du sol apparent de l'amour,
Contrairement au vent qui éparpille la pluie en gouttelettes
Un acte tendre ferait fondre le côté fendu
Mais non, aucune action n'arrive, même moins qu'un son
Pour consoler, apaiser la plus grande peine.
La vie est étrange
L'amour est un mystère
Qui peut imaginer la profondeur de chacun ?
L'homme est une bête,
Mais profondément dans son âme
Il cherche en vain l'acte parfait.
Côte à côte
Et l'un dans l'autre
Reposent la peine et le plaisir, l'amour et la mort.
Le désespoir est ici
Et l'espoir est là
Mais là est ici, et ici est là.
J'ai joué mon rôle
Dans le jeu fou de la vie
Et pourtant mon rôle ne finira jamais.
Je meurs aujourd'hui
Je m'éveillerai demain
Vous êtes moi néanmoins je ne suis pas libre.
Oh! Amour dans la vie
Cela semble si réel
J'aime idéalement, misérable moi.
Les sages peuvent avoir dit:
"Celui dont le cœur est fidèle
Connaîtra un amour éternel".
Mais les sages en réalité ont dit;
"Celui dont le cœur est fidèle
devra vivre dans la misère".
Regarde longuement, ma douce, notre château construit sur le sable
Notre amour meurt jeune, il en sera de même pour moi; et quand
L'heure s'approche, la mort me prend par la main
Et me mène directement dans son repaire dissolvant,
Que votre amour soit une tâche qui vous soit si chère
Que vous déposiez sur mon cercueil d'agréables fleurs
Parfumées de ces larmes de grâce que j'ai connues un jour.
Chant funèbre
Je cherche le bord de route solitaire,
Je traque le rivage désolé
Ma morosité, je ne peux pas l'écarter
Je n'ai plus de goût à la vie.
Je m'éveille chaque matin d'un sommeil troublé,
Je trouve mon cœur toujours chagriné
Et pourtant je ne sais pas comment pleurer
Je n'ai plus de goût à la vie.
Un destin cruel m'a été donné,
J'ai perdu ce que j'adore
Seule la mort peut me délivrer
Je n'ai plus de goût à la vie.
Sincèrement, j'ai souffert assez longtemps
Et comme l'heure la plus sombre précède l'aube
Ainsi désespère aussi mon cœur rejeté
Quand, ô surprise, devant moi j'aperçois une amie
Tandis qu'elle s'approche de moi, le monde recule
Le sol si haut s'effondre et il me pousse des ailes
Tant qu'elle nourrit mon esprit
Je n'ai pas besoin des choses du monde.
Aux jours heureux, comme ceux-ci, je me sens pourtant triste
De savoir que plus tard là-bas, il y a une fin
A tous ces beaux jours et aux choses rares et miraculeuses
Que je devrais croire réservées à une vie éternelle,
Et alors la vérité illumine mon front !
(comme beaucoup d'autres éclairs vont et viennent)
Une vérité qui ne me sert que pour un temps:
"Mais pour ce qui a été, ce qui pourrait ne jamais être".
J'aspire à une surprise ! J'ai cheminé tout seul
Comme Zarathoustra je me suis envolé sur la montagne
Immense, en haut j'ai perdu mon moi fatigué;
Créé, flambant neuf, j'ai expié;
Exalté descendu ainsi sur mon trône.
CK Garabed
Traduction Louise Kiffer-Sarian